• Francis Ruffier Monet face aux élèves de 3e du collège Damira - Asperti

    * Francis Ruffier Monet, La France Libre et les collégiens

     

    Photo, H. Maurel.

    Arnaud Flèche, principal du Collège,
    présente Francis Ruffier Monet aux élèves de 3e.

     

    Francis Ruffier Monet, délégué départemental de la Fondation de la France Libre et «Ancien» de la Première Division Française Libre (1re DFL), s'est retrouvé à Grange de Nègre face aux élèves de 3e du collège Damira- Asperti, pour évoquer l'épopée de la France Libre, de l'Appel du général de Gaulle le 18 juin 1940 jusqu'à la victoire du 8 mai 1945. L'échec des pourparlers entre Pétain et de Gaulle est l'amorce de la décision du général de regagner l'Angleterre le 17 juin 1940. Le 18, il lance son Appel historique. Les ralliements vont se produire par la constitution de volontaires (7000 hommes) se trouvant ou rejoignant l'Angleterre. Formation du 1er gouvernement de la France Libre. Ralliement de la Nouvelle Caldonir et de Tahiti. Puis l'Afrique Equatoriale Française et son gouverneur Félix Eboué. Formation des bataillons de la 1re Brigade Française Libre. Attaque avec succès des troupes italiennes en Erythrée. Départ vers la Syrie. Attaque des forces françaises fidèles à Vichy. Triste histoire franco-française qui se solde par 3000 victimes. Puis la guerre du désert en Libye et le succès de la bataille de Bir-Hakeim. Poursuite des combats victorieux jusqu'à la Tunisie, la victoire totale de la campagne d'Afrique. Départ pour l'Italie pour la 1re DFL. La 2e DB rejoint l'Angleterre. Puis débarquement en Provence pour la DFL. En Normandie pour la 2e DB. Leurs actions se termineront par la victoire du 8 mai 1945. Il est mis en évidence l'action des Forces Navales Françaises Libres, des Forces Aériennes Françaises Libres, de l'escadrille Normandie-Niemen, des parachutistes SAS de la France Libre. Ces événements sont développés dans le détail et un DVD «Evocation» a été visionné par les élèves qui ont marqué un intérêt accentué aux diverses étapes évoquées par Francis Ruffier Monet, lui posant de nombreuses questions mettant en avant les premiers résistants que sont les Français Libres.

    * Francis Ruffier Monet, La France Libre et les collégiens
    Photo la Dépèche du Midi

    M. Ruffier-Monet aime raconter son épopée.

    La rencontre s'est terminée par des congratulations et des remerciements à l'adresse de Arnaud Flèche, principal du collège, et à Hélène Maurel, présidente du Comité cantonal du Souvenir Français de Penne- d'Agenais qui s'est appliquée à ménager cette manifestation.

    Vers l'article de la Dépèche du Midi
      21 février 2016


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  • Remerciements à Jacques Ghemard qui nous autorise à diffuser certains documents et témoignages publiés sur le Livre d'or des Français Libres, et en particulier par Yves Morieult, gendre de Raymond Decosta.

     

    Raymond et Hector Decosta, deux frères FFL  engagés

    au 1er R.A. de la 1ère D.F.L.

    "Les Indes françaises vont, durant cinq années, avec les Français résidant aux Indes britanniques envoyer des centaines de volontaires qui s'illustreront dans les premières divisions de la France Libre.  Pendant cinq ans, on assistera à l'effort sans lassitude de ces minuscules dépendances ; ces enclaves de terres françaises sont restées grandes par le cœur. La présence des enfants de l'Inde française au milieu des armées de la France Libre a attesté l'existence de cette fraternité qui a uni tous les hommes libres au cours d'une lutte parfois inégale ; mais tous étaient soutenus par un idéal et une foi admirables". P. Vuillaume

     

    Raymond DECOSTA

    Livre d'or

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Raymond DECOSTA en 1970 (Collection famille DECOSTA)

    Frère ainé d'Hector Decosta, le Maréchal des Logis chef Raymond  DECOSTA  est né le 28 juillet 1921 à Pondichery (Indes Françaises)
    Etudiant, il s'engage dans la France Libre à  Pondichéry le 29 janvier 1942 
    devant le Gouverneur des Etablissements français de l’Inde. Embarqué à Bombay le lendemain , il est  dirigé sur le Levant. Débarqué à Beyrouth le 15 février 1942, il est affecté à la 6ème batterie de l’artillerie de la France libre puis au 1er régiment d’artillerie de la 1ère division française libre. Pendant la guerre il  participe aux campagnes d’Egypte, de Libye, de Tunisie, d’Italie et de France où il débarque en Provence le 16 août 1944.
    Il a  continué sa carrière militaire dans les troupes coloniales (Séjours au Maroc de juillet 46 à août 49, Sénégal de août 49 à juillet 1952 - Indochine d’août 53 à mai 55, Algérie de mai 58 à décembre 59, Madagascar de février 60 à octobre 62) puis dans le cadre des agents de corps de troupe de marine (Nouvelle-Calédonie de février 66 à février 69)
    Adjudant-chef depuis 1955, il a fait valoir ses droits à la retraite en décembre 1970. Sous-lieutenant honoraire.
    Marié en novembre 1946, Raymond Decosta  comptait
    en 2009 cinq enfants, douze petits-enfants et deux arrière petites filles...

    Décorations (en 2009) : Chevalier de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Chevalier de l’ordre national du Mérite, Croix de guerre 1939-45 et TOE, Croix du combattant volontaire, médaille des service militaires dans la France Libre, etc… Au total, il est titulaire de seize croix et médailles. (d'après Yves Morieult)

    Hector DECOSTA

    Livre d'or

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Hector DECOSTA en 1952 (Collection famille DECOSTA)

    Hector DECOSTA est né le 12 juillet 1923 à Saigon (Cochinchine)
    Venait de Pondichéry (Indes Françaises)
    Engagement dans la France libre : Pondichéry mars 1942
    Grade atteint pendant la guerre : brigadier-chef
    Affectation principale : 1er régiment d'artillerie de la 1ère division française libre.

    Hector, son prénom usuel, est né en 1923, en Indochine où son père, ancien combattant de 1915-1918 (campagne d'Orient et campagne de France) était en garnison au 5ème régiment d'artillerie coloniale.
    Frère cadet de Raymond DECOST, il s'est engagé pour la durée de la guerre début 1942, devant le gouverneur des établissements français de l'Inde.
    Arrivé au Liban en mars 1942, dans le troisième contingent des  "Pondichéryens", il est affecté comme canonnier de 2ème classe au 1er régiment d'artillerie (coloniale) de la 1ère DFL.
    Pendant la guerre, en tant que transmetteur dans une batterie, il  participe aux mêmes campagnes que son frère Raymond : Égypte, Libye (Tripolitaine), Tunisie, Italie et France où il débarquera en Provence le 16 août 1944.
    Pendant la campagne d'Alsace, aura les pieds gelés dans la poche de Colmar lors des terribles combats de l’hiver 1944-45.
    Il a continué sa carrière militaire dans les troupes coloniales, effectuant au moins un séjour en Afrique Equatoriale Française. Il prendra sa retraite à quinze ans de service et retournera s'installer à Pondichéry.
    Marie, père de quatre enfants, il est décédé de maladie à Pondichéry en 1968, à l'âge de 45 ans.  (d'après Yves Morieult)

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    Quelques portraits de FFL Pondichériens sur le Livre d'Or des Français Libres

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Paul BONCOEUR lien

     

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Ramachadrin DOURESSAMY lien

     

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Davidraja LEMOINE lien

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Hilaire GRESEQUE lien

     

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Rock MERMOZ lien

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Vesta VINGADALOM lien

     

    Annuaire des 234* Pondichériens de la 1ère DFL LIEN

    *identifiés à ce jour

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    Les Indes françaises et leur ralliement à la France Libre en 1940, par Paul Vuillaume, gouverneur des colonies

    * Hommage aux Pondichériens de la 1ère DFL

    Louis BONVIN, Compagnon de la libération lien

    Ayant eu l’honneur de servir aux côtés du gouverneur Bonvin durant 15 années, et particulièrement aux Indes françaises, j’ai estimé comme un devoir de lui rendre hommage en évoquant le souvenir du ralliement des établissements français de l’Inde, dont il fut l’ardent promoteur, inscrivant ainsi son nom à côté de celui d’Éboué dans l’histoire de la France Libre.

    En juin 1940, lors de la honteuse capitulation du gouvernement de Vichy, l’émouvant appel aux armes, lancé par le général de Gaulle, avait éveillé des échos profonds dans la colonie. Cette vieille terre au passé illustre est fière d’avoir répondu une des premières à cet appel.

    Le 20 juin, le gouverneur Bonvin, gouverneur des établissements français de l’Inde télégraphiait au gouvernement de Bordeaux déjà défaillant : N° 143 – Pondichéry, 20 juin 1940. Ministère des Colonies – Bordeaux.

    Population européenne et locale Inde française unanime demande continuation lutte en collaboration étroite avec Empire Britannique. Est prête tous sacrifices. Signé : Bonvin

    Le 24 juin, par lettre 1498 W/11, le consul général de Sa Majesté britannique transmettait les félicitations de S.E. le vice-roi des Indes au gouverneur Bonvin pour sa décision de continuer la lutte aux côtés de l’Angleterre.

    Malgré les menaces du ministre des Colonies de Vichy, le gouverneur Bonvin lance la proclamation suivante dans nos établissements :

    Appel à la population

     « La France accablée par le nombre et le manque de matériel a signé l’armistice. Tout n’est pas perdu. Gardons notre confiance, l’Empire français est intact et restera aux côtés de l’Empire britannique jusqu’à la victoire finale.

     « Le gouverneur fait appel au patriotisme de la population pour garder, dans les circonstances actuelles, tout son calme et toute sa dignité. Nous vaincrons ! Vive la France ! Vive la Grande-Bretagne ! » Pondichéry, le 27 juin 1940. Le gouverneur, Signé : Bonvin

    Le même jour, par lettre officielle n° 2083 G, le gouverneur Bonvin confirme au Consul général britannique à Pondichéry, sa résolution de poursuivre la lutte : …… « tant que je serai à la tête des établissements français de l’Inde, les autorités civiles et militaires se rangeront côte à côte avec les autorités britanniques pour continuer la lutte commune la main dans la main jusqu’à la victoire finale ».

    Le 29 juin 1940, le gouverneur des établissements français dans l’Inde envoie l’administrateur des colonies P. Vuillaume prendre contact direct avec le Consul général britannique (car il n’y a pas de T.S.F. à Pondichéry et nous ne pouvons communiquer directement avec Londres). À la suite de l’entrevue de l’administrateur Vuillaume avec le colonel Schomberg, consul général britannique, il reste convenu que le gouverneur de l’Inde britannique va se mettre en rapport avec Londres à notre sujet, et le 1er juillet 1940, le consul général précise par lettre n° LVI à 180 à Son Excellence, M. le gouverneur des établissements français dans l’Inde à Pondichéry :

     « Me référant à mon entretien du 29 juin 1940 avec M. l’administrateur P. Vuillaume, j’ai l’honneur d’exprimer mes vifs remerciements du geste de Votre Excellence en mettant ses services à la disposition de Son Excellence le vice-roi. » Signé : colonel Schomberg

    Le 5 juillet 1940, Lord Linligthgow, vice-roi des Indes, remercie par télégramme personnel le gouverneur L. Bonvin pour sa décision rapide de continuer la lutte aux côtés des Alliés.

    Le 12 juillet 1940 nous recevons par l’intermédiaire du consul général britannique le message télégraphique suivant du général de Gaulle, le premier qui nous parvient :

    Général de Gaulle à gouverneur Bonvin à Pondichéry.

     « Je vous félicite de la fermeté et de l’esprit patriotique des mesures que vous avez prises. Je vous demande de vous joindre à moi de quelque façon que vous croiriez utile, pour contribuer à la continuation de la guerre, en France et dans l’empire. » C. de Gaulle

    Le gouverneur Bonvin répond le 13 juillet 1940 par l’intermédiaire du consul général britannique, en le priant de faire transmettre le message suivant :

     «Vous pouvez assurer le général de Gaulle et le comité national français de Londres que nous sommes de tout cœur avec eux. Nous serons toujours heureux de rester en communication avec eux et de collaborer, dans la mesure où cela nous sera possible, à leur action pour empêcher l’asservissement de la France et obtenir la victoire finale. »

    Le 14-Juillet 1940, une brève cérémonie a lieu devant le Monument aux morts. Tous les Français ressentent en ce jour les malheurs de la patrie encore plus sensiblement. Le gouverneur, dans une courte allocution, nous convie à continuer à servir en faisant notre devoir de Français.

    Les jours passent sans autres nouvelles de Delhi ni de Londres ; nous sommes isolés, pas de poste de T.S.F., pas de câble pour communiquer directement avec Londres et le général de Gaulle. Le gouverneur général britannique à Delhi veut savoir si son gouvernement à Londres a reconnu le général de Gaulle et son comité comme un organe de contrôle officiel sur les colonies françaises. Nous vivons dans une incertitude qui provoque certains doutes dans les esprits, et particulièrement chez certains Français dont le désintéressement n’est pas la vertu dominante.

    Le 2 août 1940, le vice-roi des Indes a une entrevue avec le gouverneur Bonvin à 0otacamund (Inde du Sud). L’administrateur P. Vuillaume et l’administrateur-adjoint Brutinel accompagnent le gouverneur de l’Inde française. Lord Linlihthgow donne l’assurance que dès qu’il aura une réponse favorable de la part de son gouvernement à Londres il nous mettra en rapport direct avec le général de Gaulle et son comité.

    Le 6 septembre 1940, le consul général britannique informe le gouverneur de l’Inde française qu’il est prêt à transmettre dans le plus court délai la déclaration officielle du ralliement des établissements français dans l’Inde à la cause du général de Gaulle et de la France Libre.

    Le lendemain 7 septembre 1940, le gouverneur Bonvin réunit les chefs de services, les élus et notables de la colonie et le ralliement est proclamé officiellement sans aucune opposition.

    Tous les Français et ressortissants français de l’Inde acclament la proposition du gouverneur, qui consacre définitivement une situation de fait durant déjà depuis plus de deux mois.

    Avis est donné à toute la population, par la presse et par une proclamation du gouverneur Bonvin, du ralliement de nos établissements dans l’Inde au comité national français du général de Gaulle.

    Cet exposé un peu long était nécessaire pour fixer le rôle exact joué par le gouverneur d’alors, M. Louis Bonvin, qui s’employa à grouper les Français libres et à travailler au maximum pour l’œuvre de Libération.

    Le 12 septembre 1940, le général de Gaulle télégraphiait : N° 74 – Londres 12/9/40 – Gouverneur Pondichéry.

     « Je vous félicite pour votre courageuse action et vous confirme dans vos fonctions au nom de la France Libre. Tous ensemble et avec les Alliés pour la victoire commune. » Signé : C. de Gaulle

    Le mouvement de la France Libre s’organise. Rapidement des volontaires se présentent, des souscriptions s’ouvrent, l’enthousiasme et l’espoir vont de pair. Nous apprenons les ralliements successifs des colonies du Pacifique, de l’A.E.F. et du Cameroun ; l’empire est dans la lutte, il va voir ses forces grandir.

    Le général de Gaulle désigne le gouverneur Bonvin pour le représenter aux Indes britanniques, les consuls français de Vichy en résidence à Bombay, Calcutta et Colombo ayant abandonné leurs fonctions. Des comités France Libre sont créés à Calcutta, Bombay et Colombo ; ils vont durant toute la guerre contribuer à l’effort demandé à tous les Français libres ; chacun apportera sa part avec joie et ce sera dans une atmosphère d’émulation encourageante que tous serviront la France lointaine, mais présente dans tous les esprits. (...)

    Extrait de la Revue de la France Libre, n° 3b, octobre-novembre 1946.

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  • Faire-part de la Fondation de la France Libre Lien

    * Disparition au Brésil d'un Français Libre du Groupe des Orientales, Moises GRAZIANI (1er RA)

    Marcel GRAZIANI en 2010

    Nous avons la profonde tristesse de vous annoncer le décès de notre Fidèle Compagnon FFL Moises Graziani. Moises est notre dernier héros FFL du débarquement à Cavalaire en Provence le 15 août 1944.
    Moises est né le 17 novembre 1923 à Istanbul en Turquie. Il fuit la Turquie au début de la guerre 39/45 pour se réfugier à Montevideo en Uruguay avec le statut d'apatride. En 1941 il obtient la nationalité uruguayenne et se rapproche de M. Albert Ledoux représentant le Général de Gaulle en Uruguay. En novembre 1941 à 18 ans , il embarque sur un navire à destination de l'Angleterre pour intégrer les Forces Françaises Libres. En janvier 1942 il rejoint la 1° DFL :- Tripolitaine en Libye, Tunisie, Italie et débarquement à Cavalaire le 15 août 1944. Moises se mariera et s'installera par la suite au Brésil où il obtiendra la nationalité brésilienne. De cette union naîtra un fils unique Guillermo.

    Moises est titulaire des décorations suivantes :
     
      

    - Chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur,
    - Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
    - Croix du Combattant Volontaire 39/45,
    - Croix du Combattant
    - Médaille de Reconnaissance de la Nation,
    - Médaille Commémorative de la Campagne d'Italie
    - Médaille Commémorative des Services Volontaires FFL


    Moises a été pendant de nombreuses année le Délégué de la Fondation de la France Libre au Brésil. Il a été Porte-Drapeau et Trésorier de l'Association Française des Anciens Combattants à Rio de Janeiro,
    Il fut également Conseiller Fiscal de l'Association Française de Bienfaisance jusqu'à ce que son acuité visuelle décline et l'oblige à renoncer à cette fonction bénévole. Il laisse le souvenir d'un homme courageux, dévoué et plein d'humour.

    Nous regrettons profondément le décès de notre Fidèle Compagnon Moises et présentons nos condoléances attristées à sa famille.

    Requiescat in Pace !

    Roland Jean Jacques Melo,
    Président de l'Association Française des Anciens Combattants à Rio de Janeiro.

    L'inhumation devrait avoir lieu lundi 22 février en milieu d'après-midi dans le Mausolée de l'AFAC au cimetière São João Batista de Botafogo.

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    MOISES GRAZIANI, MEMBRE DES ORIENTALES

    * Disparition au Brésil d'un Français Libre du Groupe des Orientales, Moises GRAZIANI

     Source : Livre d'Or des Français Libres LIEN

    Le Lycée français François Mitterrand de BRASILIA, lauréat national en 2003-2004 …


    "Cette année-là, le sujet était : « Les Français libres »

    Nous avions pris contact avec M. GRAZIANI, ancien combattant des FFL, qui réside à Rio de Janeiro, et nous avions invité ce vieux monsieur pendant 3 jours afin qu’il nous fasse partager son expérience.

    Brésilien de nationalité, francophile de coeur, il est venu avec ses documents d’époque, ses expériences douloureuses ou joyeuses, nous raconter sa guerre. Parti de Montévidéo à l’âge de 17 ans, il connaîtra la Grande-Bretagne et ses camps d’entraînement pour volontaires, les campagnes en Afrique du Nord (Egypte, Lybie, Tunisie, Maroc), la libération de l’Italie jusqu’à Rome, puis la libération de la France, du Sud jusqu’en Alsace. Il sera démobilisé en mai 1945 et retournera en Uruguay.

    Le travail réalisé lors de sa venue et les documents personnels qu’il avait apportés ont constitué la « matière » qui a permis aux élèves de 3ème de réaliser un CD-Rom intitulé « Moïses GRAZIANI, un Français libre du Brésil ». Ce CD-Rom constitue la production collective qui a remporté le Prix national.
    Ce projet a été mené par Mme Céline CANCEL (professeur d’Histoire-Géographie) soutenue par M. Serge ORZATI (professeur de Mathématiques, pour la partie informatique) et Mme Anne-Marie SARDIER (professeur de Lettres, pour l’écriture de textes par les élèves, en classe).

    Il s’agit d’une distinction remarquable si l’on considère les statistiques : plus de 47000 participants pour les quatre catégories, et dans celle qui nous concernait, la 4ème, environ 2500 productions issues de 800 collèges et lycées !"

     Source : Livre d'Or des Français Libres LIEN


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  • Publié avec l'aimable autorisation de Bernard GUINARD, neveu de Roger GUINARD

    "Quoi que l’on puisse dire ou penser de certaines personnes, on ignore souvent le passé de certains, amis ou membres de la famille, que l’on croyait pourtant bien connaître. C’est ainsi que j’ai découvert par hasard le glorieux passé de mon oncle lors de la Libération… Cet article est donc une façon de rendre hommage à l’un des innombrables héros méconnus qui ont libéré notre sol du joug hitlérien. Bien que très incomplet sur le parcours de mon oncle, il sera assez difficile de combler ces lacunes, mon oncle n’étant plus de ce monde. Je dédie cet article à ma cousine, en ayant une pensée pour son frère, qui n’est plus parmi nous lui non plus mais qui, j’espère,  aurait apprécié" B. Guinard

     

    * Hommage à mon oncle Roger Guinard, ancien de la 1ère DFL et libérateur de l'Alsace

    Roger Marie Victor GUINARD est né le 31 mars 1926 à Lyon (1er), sur les pentes de la Croix- Rousse ce qui fait de lui un « gône », comme disent les lyonnais. Il est fils de Victor François René GUINARD et de Marcelle Marie Jeanne Madeleine GRAS (qui vivra jusqu’à presque 109 ans et sera la doyenne du département de l’Ain), qui habitaient alors Lyon. Roger est baptisé à Saint-Etienne (42) en la paroisse Saint-Polycarpe, le 5 avril 1926, et son parrain fut son grand-père Victor GUINARD. Il fera une partie de ses études au collège Saint-Michel de Saint-Etienne.

    Lorsque la guerre éclate, Roger Guinard n’est âgé que de 13 ans, et subi comme les autres les dures réalités de la guerre en zone libre. Puisse ce sont celles de l’occupation, après le 11 novembre 1942, époque où Roger n'a que 16 ans.

    En 1944, lorsque les alliés débarquent en Normandie, puis en Provence, Roger a à peine plus de 18 ans. Mais cela ne l’empêchait pas de fournir déjà des renseignements à la Résistance et,  après la libération de Lyon le 3 septembre, il s’engage le 8 octobre 1944, au titre du 21ème Groupe Antillais de Défense Contre les Avions (GADCA.). Il portera le numéro de matricule 34559, comme l'indique son état signalétique et des services.

    En 1943 avaient été créées des forces terrestres antiaériennes (FTA) pour la défense contre les avions (DCA). En octobre 1942, 500 volontaires évadés de la Guadeloupe et de la Martinique, pour s’enrôler dans les Forces Françaises Libres, formaient le 1er Bataillon des ANTILLES  à la Dominique, unité qui sera instruite à partir de juin 1943 à Fort Dix, au New jersey, avant de débarquer à Casablanca, au Maroc, le 12 octobre 1943. Le 16 janvier 1944, l’unité est intégrée à la 1ère Division de la France Libre (DFL), et devient le 21ème Groupe Antillais de DCA (GADCA).

    * Hommage à mon oncle Roger Guinard, ancien de la 1ère DFL (21GA DCA et RFM)  et libérateur de l'Alsace


    Après plusieurs mois d’instruction, l’unité débarque en Italie en mai 1944. Sa mission était d’assurer la protection aérienne des itinéraires, des terrains de Piper-club, et de participer au transport. Le GADCA débarque à Cavalaire, dans le Var, dans la nuit du 16 au 17 août 1944, et participe à la libération de Toulon le 25 août, puis franchit le Rhône le 31 août. On retrouve l’unité à Lyon le 6 septembre 1944.

    Ensuite, la 1ère DFL participe à la libération d’Autun, du 8 au 10 septembre. Puis le 12 septembre, on assiste à la jonction d’un peloton du 1er Régiment de Marche des Spahis Marocains (RMSM), le régiment de reconnaissance de la 2ème DB, avec les fusiliers-marins de la 1ère DFL. Cette rencontre a lieu à Nod-sur-Seine, en Côte-d’Or. Puis la 1ère DFL est engagée dans la Bataille des Vosges à partir du 20 septembre, et participe à la prise de Belfort.

    Dans les Vosges, malgré le froid (températures de -25 à -30 degrés), la neige, et l’humidité, le GADCA assure la protection aérienne dans la zone où est déployée l’Artillerie. L’unité est pour cela équipée de canons Bofors de 40 mm. Ses véhicules sont en outre utilisés pour le transport des troupes d’infanterie vers les zones de combat, des zones de combat vers celles de repos.
    Après les Vosges, la 1ère DFL est employée sur le front de l’Atlantique, afin de réduire de la poche de Royan en Charente-Maritime.

    Puis la division est rappelée en urgence pour l’Alsace, et le GADCA y assure la défense aérienne, mais aussi la défense contre les blindés du 7 au 11 janvier 1945. Dans les jours qui suivent, le GADCA repousse toutes les attaques ennemies à Benfeld et, dans la nuit du 22 au 23 janvier 1945, part à l’attaque de la poche de Colmar. Malgré la neige, le froid, les obstacles posés par l’ennemi, et malgré la farouche défense allemande, le Rhin est atteint à la fin du mois de janvier. Du 19 février au 7 mars, le GADCA assure la garde du Rhin dans la région de Diebolsheim, avant de faire mouvement le 9 mars vers le front des Alpes.


    Le 7 septembre 1945, le GADCA fut cité à l’ordre de la Division par le général Garbay, commandant de la 1ère DFL :


    Groupe Antillais d'élite, sous l'impulsion du Chef d'Escadron de KEONIGSWARTER, commandant les F.T.A Divisionnaires, et le commandement énergique du Chef de Bataillon LANLO, a toujours fait preuve des plus belles qualités militaires.
    Après avoir participé à la Campagne d'Italie, a été utilisé à maintes reprises pendant la Campagne de France comme unité antichars ou d'Infanterie.
    Premier groupe de F.T.A débarqué à Cavalaire, a pris une part active dans la réduction des Forts de TOULON, faisant de nombreux prisonniers.
    A tenu, au prix de lourds sacrifices, un front étendu de position d'Infanterie devant GIROMAGNY.
    A montré une belle ardeur combative pendant la défense d'HERBSHEIM, où un fort détachement du Groupe est resté encerclé pendant trois jours, résistant sans défaillance malgré la perte de plusieurs de ses pièces atteintes de coups directs de char et la mort de la plupart de ses officiers et chefs de section.
    A BENFELD, les jours suivants, a repoussé toutes les attaques de l'Ennemi, détruisant des chars et faisant des prisonniers
    .

    Le 16 février 1945, Roger Guinard est affecté au 1er régiment de Fusiliers-Marins (RFM). Mais il semblerait qu’il combattait depuis un certain temps déjà avec cette unité, au 3ème escadron, au moins en Alsace, si l’on en croit les annotations qu’il à faite sur certains documents personnels.

    * Hommage à mon oncle Roger Guinard, ancien de la 1ère DFL (21GA DCA et RFM)  et libérateur de l'Alsace

    Le 1er RFM, commandé par le capitaine de corvette de Morsier, était l’unité de reconnaissance de la 1ère DFL. Après les combats de la Vallée du Rhône, de la Haute-Saône et de la poche de Royan, le 1er RFM se distingue en Alsace à partir de janvier 1945, plus particulièrement à Herbsheim et Rossfeld. Les fusiliers-Marins atteignent le Rhin le 1er février 1945 devant Sasbach. Pour le récit de la bataille pour la poche de Colmar (voir le site de la 1ère DFL  ).

     

    * Hommage à mon oncle Roger Guinard, ancien de la 1ère DFL et libérateur de l'Alsace

     

    Le 1er RFM participe aux combats de l’Authion (voir le récit sur le site de la 1ère DFL ), dans l’arrière-pays niçois, à partir du 15 mars 1945, où la 1ère DFL relève les américains. La frontière entre la France et l’Italie dans les Alpes-Maritimes, est fortement tenue par la 34ème division d’Infanterie (DI) allemande. Une opération d’attaque française, portant le nom de code «canard» est lancée le 10 avril, et son but est de s’emparer du massif de l’Authion, situé à plus de 2000 mètres d’altitude, et clef de voûte de la défense allemande. Les forces en présence sont la 34ème DI et une partie de la 5ème division alpine côté allemand, la 1ère DFL, le 3ème régiment de Tirailleurs Sénégalais, le Bataillon d’Infanterie du Pacifique et les chars du 1er RFM côté français.
    Pour le 1er RFM, le premier exploit de cette bataille fut de faire grimper à cette altitude ses chars légers de type Stuarts, ce qui paraissait impossible aux Etat-majors militaires. Une épave d’un de ces chars a d’ailleurs été laissée à Cabanes-Vieilles afin de rappeler ce fait d’arme.
    Roger Guinard est blessé par balle à la cuisse droite, le 13 avril 1945, à Giagiabella, sur le mont Ventabren, et est évacué le même jour sur l’hôpital chirurgical mobile n° 3.

    Les Formations Chirurgicales Mobiles étaient essentiellement constituées de personnel technique, ce qui permettait d’effectuer les interventions d’extrême urgence. C’était en effet de petites unités chirurgicales qui étaient implantées le plus près possible des lieux de combat. La 3ème FCM avait été débarquée à Fréjus le 30 août 1944, et a suivi la 1ère DFL.

    Roger quitte la 3ème FCM 2 jours plus tard, le 15 avril.

     

    Le 1er RFM défilera à Nice le 8 mai 1945 lors du Défilé de la Victoire, puis aux Champs-Elysées le 18 juin, et verra ce jour-là son drapeau décoré de la Croix de la Libération par le général De Gaulle (décret du 12 juin 1945), sur la place de la Concorde.

    Roger est démobilisé le 2 novembre 1945, puis classé en service armé, avec dispense de service actif, par décision du 25 mars 1946. Il était décoré de la Médaille Commémorative 39-45, avec barrette «engagé volontaire» et l’insigne des «blessés de guerre», et de la Croix du Combattant Volontaire 39-45, n° de diplôme n°47089, par décision ministérielle n° 2965 du 31 juillet 1968.

    L’insigne des Blessés de Guerre a été créé par une loi du 11 décembre 1916. Cet insigne représente une étoile émaillée de couleur rouge portée sur la médaille commémorative du conflit au cours duquel la blessure a été reçue.

    Roger effectue une «période verticale» au 1/7ème régiment d’Artillerie Coloniale du 16 au 29 septembre 1952, puis une période d’instruction, dans la même unité, du 10 au 26 septembre 1954, avant d’être libéré définitivement de toute obligation militaire, par ordonnance n° 59-147 du 7 janvier 1959.

    Roger se marie à Rabat (Maroc), le 16 août 1954, avec Pierrette PIGNEUX, originaire de Bourges (18). Ils auront deux enfants.

    Roger avait tant apprécié l’accueil alsacien, qu’il reviendra s’installer comme chef d’atelier en électronique, et habitera à Horbourg-Wihr (68), où il décède le 17 décembre 1983.

    Source : Site web Bernard GUINARD


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  • Capitaine de Vaisseau Jean DES MOUTIS (1911-1965) PROMOTION PMM de TOURS  2015-2016

    * Jean de MOUTIS, 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    Le Capitaine de vaisseau Jean des MOUTIS succéda en 1941 au capitaine de Corvette Roger DETROYAT à la tête du 1er B.F.M. Compagnon de la Libération LIEN

     

    CEREMONIE DE PARRAINAGE PMM DE TOURS, LE  15 FEVRIER 2016

    Ce lundi 15 février 2016 au matin s’est tenue la cérémonie de parrainage par la compagnie de fusiliers marins (CIFUSIL) de Lann-Bihoué de la Préparation militaire marine (PMM) de Tours, baptisée « capitaine de corvette DETROYAT », d’après le célèbre officier de marine qui s’est illustré pendant la Seconde Guerre Mondiale, au commande du chasseur 5 puis à la tête du 1er bataillon de fusiliers marins.

    Les PMM permettent à des jeunes, âgés de 16 à 23 ans, de découvrir la Marine nationale et ses métiers. Il existe environ 70 centres de PMM en France. Le parrainage d’une PMM avec une unité d’active comme ici la CIFUSIL de Lann-Bihoué permet d’établir un partenariat privilégié pour que les jeunes stagiaires de la PMM suivent une partie de leurs activités avec la CIFUSIL. En terme de chiffres, la Préparation Militaire Marine de Tours c'est 25 jeunes, 8 filles, 17 garçons âgés de 16 à 18 ans, ainsi que 4 cadres instructeurs.

    Lundi matin, lors de la cérémonie, qui était présidée par le contre-amiral Thierry Rousseau, Commandant la Marine à Paris, la PMM a reçu son fanion et sa promotion 2015-2016 a été baptisée « capitaine de vaisseau Jean DES MOUTIS », d’après l’officier qui a succédé au capitaine de corvette DETROYAT à la tête du 1er bataillon de fusiliers marins.

    Le commandant de la CIFUSIL et celui de la PMM ont ensuite signé la charte de parrainage qui les uni.

    Page Facebook FUSCO Marine (Marine nationale) 

     

    Crédit photos : F.Ledoux / Marine nationale

     

    * Les créateurs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    Portrait d'un élève de la Préparation Militaire Marine (PMM) de Tours pendant la cérémonie de remise de fanion et de parrainage de la PMM à Lann-Bihoué le 15 février 2016.

    * Les créateurs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    Le pistard de la Préparation Militaire Marine de Tours, rend hommage au capitaine de vaisseau Jean des Moutis, lors de la cérémonie de remise de fanion et de parrainage de la PMM à Lann-Bihoué le 15 février 2016

    * Les créateurs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    Le piquet d'honneur, lors de la Cérémonie de remise de fanion et de parrainage de la PMM Tours à Lann-Bihoué le 15 février 2016

    * Les créateurs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    La Préparation Militaire Marine (PMM) de Tours vient de reçevoir son fanion lors de la cérémonie à Lann-Bihoué le 15 février 2016.

     

    * Les créateurs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    L'Enseigne de Vaisseau de 1ère classe Josien, chef de centre de la Préparation Militaire Marine de Tours, signe la charte de parrainage, lors de la cérémonie de remise de fanion et de parrainage du centre de Préparation Militaire Marine de Tours, à Lann-Bihoué le 15 février 2016

    * Les créateurs du 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

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    * Jean des MOUTIS, 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    * Jean des MOUTIS, 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours

    * Jean des MOUTIS, 1er Bataillon de Fusiliers Marins à l'honneur - PMM de Tours


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