• * Disparition de Robert GUITTEAUD, Dissident des Antilles, Ancien de la 1ère DFL

    crédit photo : France Antilles

    George Pau-Langevin, ministre des Outre-mer rend hommage à Robert Guitteaud, ancien combattant d’origine martiniquaise, décédé jeudi 17 septembre 2015, à l’âge de 90 ans.

    Grande figure de la dissidence durant la Seconde guerre mondiale, il a à peine 15 ans lorsque le général de Gaulle lance son appel du 18 juin. Robert Guitteaud quitte la Martinique à l’âge de 17 ans et rejoint les Forces Françaises Libres du général de Gaulle en 1943.

    Fervent acteur de la Résistance française, il décide à la fin de la guerre de rentrer à la Martinique et de fonder, avec d’autres dissidents, l’association des FFL de la Martinique.

    Ses décorations militaires témoignent de son courage, de son sens du devoir et de son esprit de sacrifice. Le 25 juin 2009, il avait été nommé chevalier de la Légion d’honneur.

    La France perd une force vive qui a fait honneur à son pays. La ministre des Outre-mer adresse ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

     

    France-Antilles a diffusé un article en ligne lors du décès de Robert GUITTEAU LIEN (accès payant)

     

    Livre d'Or des Français Libres LIEN


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  • M. René PIGOIS, 95 ans, est né à  St Severe dans l'Indre le 29 septembre 1919.

    Il s'engage dans  la France Libre au Liban en aout 1941, affecté au QG de la DFL et sert à Bir Hakeim sous les ordres de KOENIG.
    IL a été nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du 27 avril 2010 pour les éminents services rendus au cours de la guerre 39/45.

     

    * René PIGOIS, Ancien du QG et de Bir Hakeim témoignait en 2014 sur le débarquement de Provence

    Après la Libye et l'Egypte (QG de la DFL) , René Pigois est envoyé avec les forces de la 1ère Division Blindée **** pour libérer la Provence.
    Délégation à l'information et à la communication de la défense (DICoD)

    *** ne s'agit il pas de la 1ère DFL ?

    René a 25 ans en 44, il raconte comment il a débarqué en Provence

    Le 15 août 1944, cent mille soldats sont débarqués sur les côtes de Provence. Mille d'entre eux vont périr. René Pigois a alors 25 ans. Après la campagne de Libye et d'Egypte, il est envoyé vers l'Italie puis en France pour le débarquement de Provence avec la 1ère Division Blindée.

     


    Débarquement de Provence : ils se souviennent... par ministeredeladefense

     

    Le 10 Juin 1942, à Bir Hakeim, KOENIG donnait à Lucien Bourderioux et René Pigois la mission de diffuser l'ordre  général de sortie de la position

    * René PIGOIS, Ancien du QG et de Bir Hakeim témoignait en 2014 sur le débarquement de Provence

     

    * René PIGOIS, Ancien du QG et de Bir Hakeim témoignait en 2014 sur le débarquement de Provence

     


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  • Article proposé par Jean-Mathieu BORIS
    (combattant des FFL)

    * VICHY :  comment un Etat fondé sur des bases républicaines a pu basculer dans la tyrannie et l’antisémitisme organisé ?

    (Photo Amicale 1er DFL)



    Article du JDD.FR  (Axel Roux)
    29 décembre 2015

    Ouverture des archives : que reste-t-il à découvrir du régime de Vichy ?

    INTERVIEW - Depuis lundi, les archives policières et judiciaires du régime de Vichy sont ouvertes au public. Des documents qui portent notamment sur la répression perpétrée pendant la collaboration avec l'Allemagne nazie et l'épuration qui suivit la Libération. Historien et enseignant-chercheur à l'École des hautes études en sciences sociales, Vincent Duclert* analyse pour le JDD cette décision d'ouvrir à tous ces dossiers sombres de l'histoire.

     

    * VICHY :  comment un Etat fondé sur des bases républicaines a pu basculer dans la tyrannie et l’antisémitisme organisé ?

    Le 24 octobre 1940, Adolf Hitler serre la main du maréchal Pétain. (Sipa)

    Dans quel contexte intervient cette volonté d’ouvrir à tous les archives policières de Vichy et de l’épuration ? 
    Les historiens spécialistes de la Seconde Guerre mondiale  étaient très inquiets de la situation réservée à ces archives judiciaires et policières. En mai dernier, des historiens s’inquiétaient dans une pétition des blocages de l’administration sur le processus de dérogations individuelles pour consulter ces dossiers potentiellement sensibles. En pratique, à partir du moment où il y a des motivations et des garanties scientifiques, ces dérogations sont raisonnablement acceptées. Mais depuis plusieurs années, et particulièrement du fait des administrations du ministère de l’Intérieur, on observait des pratiques de blocage de ces dérogations. La pétition des historiens a été transmise au cabinet du président de la République.  François Hollande s’est saisi très vite du dossier. D’ailleurs, si vous vous reportez à son dernier discours de la commémoration du 8 mai 1945, il se prononce pour cette ouverture, pour permettre à tous, historiens comme citoyens, un meilleur accès aux archives de la Seconde Guerre mondiale. L’arrêté du 24 décembre est un peu la conclusion de ce travail vertueux entre les historiens et l’autorité politique.

    Lire :  70 ans après, les archives du régime de Vichy s'ouvrent au public

    La grande question à laquelle l’accès à ces archives permettra de répondre, c’est de comprendre comment un Etat fondé sur des bases républicaines a pu basculer dans la tyrannie et l’antisémitisme organisé

    Cette ouverture des archives va-t-elle permettre de faire la lumière sur certains pans du régime de Vichy ? 
    D’abord, la vérité ne réside pas automatiquement dans les archives. Un document d’archive n’est intéressant que si on le remet dans son contexte, que l’on s’interroge aussi sur la manière dont les archives ont été constituées. Un vrai travail d’archives implique de confronter les documents, notamment, ici, avec celles d'Allemagne. Il faut sortir de l’idée que tout d’un coup des vérités vont émerger. En revanche, la grande question à laquelle l’accès à ces archives permettra de répondre, c’est de comprendre comment un Etat fondé sur des bases républicaines a pu basculer dans la tyrannie et l’antisémitisme organisé. Pour y répondre, il faut s’approcher des pratiques ordinaires, quotidiennes, des fonctionnaires qui ne s’interrogent pas sur la légitimité des ordres qu’ils reçoivent, et qu’ils appliquent sans se poser de question. C’est une interrogation absolument essentielle à comprendre, de manière à pouvoir mettre des garde-fous.

    C’est, à vos yeux, la principale zone d’ombre ?
    Oui, et elle est immense ! Les historiens, et avec eux la nation, doivent répondre à la question de savoir pourquoi autant de fonctionnaires, de magistrats, ont appliqué sans aucun état d’âme, sans aucune interrogation, des ordres contraires à toute l’histoire de la fonction publique française. Les enseignements du procès de Maurice Papon sont sur ce point très important. Maurice Papon a été un fonctionnaire extrêmement zélé à la préfecture de Gironde. Or c’est bien l’absence de dimension critique et intellectuelle de ces agents de l’Etat qui pose problème. Maintenant, il faut aussi souligner qu’il y a aussi eu des fonctionnaires résistants, qui ont averti par exemple des familles juives lorsqu’elles allaient être arrêtées, ou des haut-fonctionnaires résistants qui ont noyauté l’Etat de Vichy, ou encore ces serviteurs de l’Etat partis à Londres bâtir les administrations de la France libre. On peut se reporter, respectivement, aux travaux de Marc Olivier Baruch, d’Alain Bancaud et de Jean-Louis Crémieux-Brilhac.

    Reconnaître la part de responsabilité de ces administrations de 1940-1944 n’est pas une question de repentance, mais de respect de la vérité historique

    Comment expliquez-vous les blocages institutionnels aux  archives de l’Etat ?
    D’abord, l’Etat est resté méfiant à l’égard de la communicabilité des archives. Les différents décrets ou lois visant à en ouvrir l’accès se sont toujours heurtés à la mauvaise volonté globale de l’Etat. C’est une habitude de rétention des documents publics qui remonte à l’Ancien Régime. Les administrations estiment notamment que leur accès par un historien, par un citoyen, voire même par la justice, est préjudiciable à la bonne marche des institutions. Se pose historiquement la question, que nous avons étudiée avec Marc-Olivier Baruch, de la démocratisation de l’Etat en France. Lors de l’affaire Dreyfus, par exemple, la Cour de cassation a dû faire preuve d’une forte autorité pour obtenir les archives de la justice militaire. C’est une constante historique, en dépit d’un cadre réglementaire de plus en plus contraignant, comme avec la loi Cada facilitant l’accès des citoyens aux documents administratifs, qui ordonne aux administrations d’autoriser la communication de leurs archives. Mais les décisions de la Cada ne sont pas toujours suivies d’effet.

    Ensuite, les archives du ministère de l’Intérieur, la Préfecture de police (PP) particulièrement, se sont longtemps situées dans une zone grise du droit, avec une législation particulière pour la PP, renforçant le sentiment de propriété. Enfin, la troisième raison qui explique cette réticence à communiquer les archives, c’est que celles-ci, pour la période contemporaine notamment, renvoient à des périodes extrêmement sombres de l’histoire française. Avec l’idée que certaines administrations pourraient être mises en cause et que cette mise en cause retomberait sur les services actuels. Reconnaître la part de responsabilité de ces administrations de 1940-1944 dans des événements aussi tragiques que sont, par exemple, la répression des résistants et l’arrestation et la déportation des juifs de France n’est pas une question de repentance, mais de respect de la vérité historique, du travail des chercheurs et de l’honneur national. A cet égard, le discours du Vel' d'Hiv' du président Jacques Chirac le 16 juillet 1995 a fixé le cadre de ce devoir d’histoire, en reconnaissant pour la Solution finale nazie que "la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français".

    *Auteur avec Sophie Coeuré de Les Archives (La Découverte, 2011), et avec Marc Olivier Baruch (dir.) de Serviteurs de l'Etat. Une histoire politique de l'administration française, 1875-1945 (La Découverte, 2000).

    Axel Roux - leJDD.fr

     


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  • Le destin hors du commun de Diego Brosset, le général anticonformiste

    par Laurent LAGNEAU, 27 décembre 2015

     brosset-20151227

    « Souvenez-vous qu’on ne gagne pas une guerre en mourant pour sa patrie ; on gagne une guerre en faisant ce qu’il faut pour que ce soit le type d’en face qui crève pour la sienne! »

    Cela faisait 70 ans, le 21 décembre, que le général américain George Patton, à qui l’on doit cette citation, trouvait la mort  dans un accident de voiture. Cette figure de l’armée américaine qui passait pour un inconformiste, un « guerrier » infatigable et une « grande gueule » a inspiré un film qui, en 1971, reçut pas moins de 7 Oscars.

    L’armée française a également eu des généraux anticonformistes dans ses rangs. Et tout aussi infatigables que le général Patton. Mais ils n’ont pas fait l’objet de films alors que, pourtant, le cinéma hexagonal s’est beaucoup penché – et se penche encore – sur la Seconde Guerre Mondiale. Hélas, trop souvent pour raconter le même type d’histoires.

    L’un d’eux a connu la même fin tragique que le général Patton : il s’agit du général Diego Brosset. Son destin aurait pu inspirer bien des scénaristes… Finalement, c’est un de ses livres, « Sahara : Un homme sans l’Occident « , qui sera adapté en 2002 au cinéma par le réalisateur Raymond Depardon

    Issu d’une famille originaire de région lyonnaise expatriée à Buenos Aires au moment de sa naissance, le 3 octobre 1898, Diego Brosset n’a pas encore 18 ans lorsqu’il s’engage « pour la durée de la guerre » au 28e Bataillon de Chasseurs à pieds. Faisant preuve de grandes qualités militaires, il est rapidement promu caporal et terminera la guerre avec les galons de sergent et 4 citations. L’une d’elles donne une idée du personnage : « Brillant gradé, aussi peu soucieux du danger que plein d’entrain dans le combat ».

    Pour autant, il n’est pas question pour lui de retrouver la vie civile. Admis dans un premier à suivre le cours des aspirants officiers à Issoudun, il sort de l’École de Saint-Maixent avec le grade de sous-lieutenant en 1921. Puis il part pour le Sahara en tant que méhariste au Soudan français (Mali), en Mauritanie, dans le sud de l’Algérie et au Maroc.

    Il est « le prototype de la culture vaste et variée, il travaille dix heures par jour, six heures la nuit. Il étudie l’arabe, l’espagnol, la langue azer [une vieille langue du Sahara occidental]… Il s’intéresse à l’astronomie et aux procédés topographiques, etc. La littérature européenne moderne, les questions sahariennes, islamiques, de la race jaune, n’ont plus que de rares secrets pour lui. On tremblerait si le lieutenant Brosset n’était doué d’une puissance de travail qui ne connaît pas ses limites, ce qui, par ce côté, l’apparente aux grands hommes », dira, à son sujet, le lieutenant Magré, un de ses camarades.

    Et d’ajouter : « Mais ne croyez pas que Brosset soit uniquement un homme de pensée ou d’action vaine ; ce serait oublier que le lieutenant Brosset est un soldat. Admirablement doué physiquement, capable de tous les efforts, il possède toutes les vertus guerrières ». D’ailleurs, il obtiendra 5 citations au cours de ses différentes affectations dans le désert.

    En 1937, devenu gendre du général Charles Mangin, romancier à ses heures perdues,  il est admis à l’École de Guerre après avoir obtenu un diplôme de Langues-Orientales. Promu chef de bataillon deux ans plus tard, il est affecté à l’État-major du Corps d’Armée colonial. Mais, visiblement, son mode de pensée, teinté d’anticonformiste, fait quelques vagues : en avril 1940, il est envoyé à l’École supérieure de guerre de Bogota (Colombie) pour y donner des cours de stratégie et de tactique. Mais il n’y restera pas longtemps…

    Car, alors que la France connaît l’humiliation de « l’étrange défaite » pour reprendre le titre du livre de Marc Bloch, le commandant Brosset n’hésite pas une seule seconde : il quitte Bogota pour Londres, où il rallie le général de Gaulle. Cela lui vaudra d’être condamné à mort par contumace par un tribunal militaire du régime de Vichy.

    D’abord affecté à l’état-major du général de Gaulle, Diego Brosset, promu lieutenant-colonel en décembre 1940, devient chef d’état-major du général Catroux quelques mois plus tard. Nommé colonel à titre temporaire, il prend le commandement de l’est-syrien à Deir-ez-Zor à la fin de l’année 1941, puis, un an plus tard, celui de la 2ème brigade de la 1ère DFL.

    On retrouve le colonel Brosset en Libye (Cyrénaïque, Tripolitaine) ou encore en Tunisie, où sa brigade de distingue au Djebel Takrouna en s’emparant de positions ennemies défendues avec acharnement.

    En juin 1943, Diego Brosset est nommé général de brigade à titre temporaire et prend le commandement de la 1ère DFL peu après.

    Le colonel Bernard Saint-Hillier, qui était alors son chef d’état-major, témoigne : « À 4 heures, il est debout. Il fait sa culture physique, galope à cheval. Il parle, ordonne, écrit, enseigne. Il accorde tout juste vingt minutes de tranquillité à son état-major pour faire une courte sieste, qu’il pratique n’importe où. Pour son 45e anniversaire, il saute à pieds joints sur une table devant son état-major rassemblé pour cette démonstration. »

    Puis, en avril de l’année suivante, son unité est engagée dans la campagne d’Italie, au sein du Corps Expéditionnaire Français du Général Juin. C’est ainsi qu’il participe aux combats de la boucle du Liri (11-16 mai), à la bataille du Garigliano et de Pontecorvo ainsi qu’à la libération de Rome.

    Toujours à la tête de la 1ère DFL, intégrée cette fois à la 1ère Armée du général de Lattre, le général Brosset prend part au débarquement en Provence du août 1944. Commence alors une nouvelle campagne de France.

    Les villes de Toulon et d’Hyères ne tardent pas à être libérées. Puis c’est au tour de la Vallée du Rhône, avec la reconquête de Lyon (où Diego Brosset sera promus général de division), Autun et Dijon. La 1ère DFL fait sa jonction avec la 2ème DB du général Leclerc à Châtillon sur Seine.

    En septembre, la Bataille des Vosges s’annonce. Malheureusement, le général Brosset, très apprécié et respecté de ses soldats (ce qui, au passage, n’était pas toujours  le cas pour le général Patton) n’en connaîtra pas l’issue. Le 20 novembre 1944, à Champagney en Haute-Saône, au volant de sa Jeep, conduisant à vive allure pour aller à la rencontre de ses hommes avançant vers Belfort, il prend un virage trop vite et dérape avant de tomber dans un torrent… Son corps ne sera retrouvé que deux jours plus tard.

    « La mort qu’il narguait chaque jour depuis des années saisit par traîtrise ce magnifique soldat dans une heure de victoire – de cette victoire dont il n’avait jamais douté – et qu’il avait hâtée de toute la force de son caractère intrépide », écrira, à son sujet, le général de Lattre.

    Pour Jacques Chaban Delmas, ce Compagnon de la Libération qu’était « Diego Brosset appartient à cette catégorie de généraux non classiques, pour ne pas dire en marge, comme les guerres de la Révolution et de l’Empire en ont produit quelques-uns en France ».

    Pour en savoir plus : Général Diego Brosset. De Buenos Aires à Champagney via l’Afrique et la France libre


    SOURCE : http://www.opex360.com/2015/12/27/le-destin-hors-du-commun-de-diego-brosset-le-general-anticonformiste/
     
    Pour ceux qui souhaitent en savoir plus : notre Livret mémoire du Général Brosset : LIEN

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  • * Le BM 4 Chambarand en deuil : disparition du général Charles MOREL

    Avec le général Morel, disparait une figure du maquis du Vercors

    Source : Le Dauphiné Libéré du 1er janvier 2015 Lien

     

    Le général Charles Morel. Archive photo Le DL/Joseph TICON

    Le général Charles Morel. Archive photo Le DL/Joseph TICON

    Le général Charles Morel est décédé mercredi à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie). Soldat de métier, il avait été, en 1944, l’une des figures du maquis du Vercors. Il l’avait rejoint avec une quarantaine de gendarmes dont cinq seront exécutés par les Allemands. Il a également servi sous les ordres du général de Lattre* dans les Vosges et participé en 1945 à la libération de Lyon.

    Né en 1916 en Haute-Marne, Charles Morel avait débuté son engagement dans la gendarmerie comme lieutenant à Valence (Drôme) avant d’affronter la tourmente de la guerre.

    A la libération, il poursuit sa carrière d’abord comme commandant de la compagnie de Grenoble, puis dans différentes affectations. L’une le conduira à Alger comme lieutenant-colonel. C’est lui qui assurera notamment le retour des gendarmes vers la métropole, après l’indépendance.
    Nommé général de brigade, puis général de division, il terminera sa carrière à Metz (Moselle). Depuis 1978, il s’était retiré à Thonon et c’est d’ailleurs non loin de là, à Evian, que ses obsèques, avec les honneurs militaires, seront célébrées mercredi.

    Titulaire de la médaille d’honneur de la Résistance et de la Croix de Guerre, il s’était vu décerner les insignes de Grand officier de la Légion d’honneur par le président Jacques Chirac. C’était en 2001.

     

    * Sous les ordres du général BROSSET au sein du Bataillon de Marche 4 CHAMBARAND de la 1ère D.F.L (ndlr)

     

    °°°°°°°°°°°°°°°°°°

    Le Capitaine Charles Morel en 1945

    Ayant participé aux combats de l'ILLWALD en janvier 1945 (Alsace)

     

    * Le BM 4 Chambarand en deuil : disparition du général MOREL

     

    Crédit photo : Fonds Emile Gauthier

     

    Retrouvez l'histoire de la participation du Capitaine Morel aux combats meurtriers de L'Illwald :

    • Pages 7 à 11 - extrait du livre de Pierre Deveaux (  Le Bataillon de  Chambaran. Secteur 3 de l'Armée secrète  de l'Isère. P.U.G « Résistances », 1994)
    • Pages 11 à 13 : inauguration en 1975 de la stèle en mémoire des 33 jeunes tués à l'Illwald

     25 Janvier 1945 - llwald- Le sacrifice de la 2ème cie Chambarand du B.M 4 et portrait de Marie-Jeanne 

     

    * Le BM 4 Chambarand en deuil : disparition du général MOREL

     

    Crédit photo : Fonds Emile Gauthier


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