• Photographies de Etienne JACHEET, délégué de la France Libre du Loiret

    L'église Saint-Louis-des-Français est une église romaine située entre le Panthéon et la place Navone. Elle fut consacrée l’année de son achèvement (en 1589) comme l’église nationale des Français à Rome.

    Wikipédia

    * ROME - Chemins de mémoire : l'Eglise Saint Louis des Français

     

    Elle abrite quelques plaques commémoratives du Corps Expéditionnaire Français (Campagne d'Italie, 1944) dont une en souvenir des Morts pour la France de la 1ère D.F.L. et une autre, en souvenir des Morts pour la France du 1er R.F.M., dont son  commandant, le capitaine de corvette Hubert Amyot d'Inville.

     

    * ROME - Chemins de mémoire : l'Eglise Saint Louis des Français

     

    * ROME - Chemins de mémoire : l'Eglise Saint Louis des Français

     

    * ROME - Chemins de mémoire : l'Eglise Saint Louis des Français

     

    * ROME - Chemins de mémoire : l'Eglise Saint Louis des Français

     

    * ROME - Chemins de mémoire : l'Eglise Saint Louis des Français

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  • A Tahiti, les oubliés de la France Libre

     

    Samedi 4 Juillet 2015.

    * A TAHITI, les oubliés de la France Libre 

    La stèle trône désormais avenue Pouvana’a Oopa, entre l’ancien et le nouveau                                       bâtiment du haut commissariat. 

     

     Depuis une quinzaine de jours, la stèle dédiée au général de Gaulle a été déplacée. Elle trône désormais avenue Pouvana’a Oopa, entre l’ancien et le nouveau bâtiment du haut commissariat. Son déménagement de la place Tarahoi a coûté 4,5 millions de Fcfp selon Éric Noble, président de l’association des anciens combattants.

    Une somme réunie grâce à la députée Maina Sage qui a offert 1,8 million provenant de son enveloppe parlementaire, au ministère de l’Équipement qui a investi 1,2 million, à l’entreprise Satnui qui a mis tout le matériel à disposition pour réaliser ce déplacement, soit près de 800 000 Fcfp et à l’État qui a déboursé près de 500 000 Fcfp pour que puisse figurer sur deux plaques de marbre, le nom de tous les anciens combattants polynésiens de la France libre.

    Désormais donc, à l’arrière du monument en forme de croix de Lorraine, la population peut découvrir le nom de tous ces anciens combattants, qui à l’appel du général de Gaulle, se sont engagés pour défendre la mère patrie. Mais cette liste interpelle.

    En avril dernier, le directeur de l’office national des anciens combattants, Philippe Leydet, assurait qu’il s’agissait de rendre ainsi hommage à tous les Polynésiens de la France libre. « C’est la liste de tous les Polynésiens de la France libre, qu’ils soient morts pour la France, disparus depuis la fin de la seconde guerre mondiale ou toujours vivants », expliquait-il alors dans les colonnes de La Dépêche de Tahiti.

    Quelle ne fut donc pas la surprise de découvrir que plus de 300 noms avaient été oubliés et que parallèlement d’autres avaient été ajoutés alors que jamais ils n’avaient rejoint le général de Gaulle de Tahiti, ni même étaient Polynésiens.

    L’histoire peut-elle être ainsi réécrite, voire revisitée sans que personne n’intervienne ?

    Car pour ceux qui connaissent cette période de l’histoire, ce ne sont pas 650 Polynésiens qui s’engagent après l’appel du général de Gaulle, mais 1 000. Où sont donc les 350 noms restants ?

    Ces Tahitiens ne seront démobilisés qu’en 1946, ils sont donc la France libre. Pourtant ils ne figurent nulle part, ils ont été oubliés.

    Plus surprenant encore, le nom de Roger de la Grandière, ce métropolitain né dans le Maisne et Loire, qui figure sur l’une des plaques commémoratives en tant que parachutiste.

    Ce grand homme est effectivement venu en Polynésie en 1938 mais seulement pour une année, soit jusqu’en 1939. À l’époque, il ne peut donc pas connaître le général de Gaulle, encore moins répondre à l’appel du 18 juin 1940.

    Selon les historiens, Roger de la Grandière s’engage dans les forces françaises libres en août 1942, après s’être échappé d’une prison d’Alger. Il n’a jamais remis les pieds en Polynésie après 1939.

    Pourtant aujourd’hui les Polynésiens peuvent lire son nom, gravé dans le marbre, sur l’une des plaques commémoratives de l’avenue Pouvana’a Oopa. Il fait maintenant partie de ces Polynésiens de la France libre.

    Pour en avoir le cœur net, La dépêche a contacté Jean-Christophe Shigetomi qui a consacré plusieurs années de sa vie à retracer l’histoire des Tamari’i volontaires, de tous les Polynésiens engagés dans la seconde guerre mondiale après l’appel du général de Gaulle.

    Il leur a d’ailleurs dédié un livre historique de près de 300 pages, préfacé par François Broche l’historien français spécialiste de la seconde guerre mondiale et de la France libre.

    Jean-Christophe Shigetomi reconnaît que beaucoup de noms de soldats Tahitiens de la France libre ont été oubliés. Il est surpris aussi que certains noms figurent sur les stèles. La question qui se pose donc est de savoir comment une telle marge d’erreur, qui engage la mémoire des Polynésiens de la France libre a pu être commise ? Selon Jean-Christophe Shigetomi, l’explication est simple : « Ils ont oublié plus de 300 noms parce qu’ils ne les connaissaient pas. Moi-même, je découvre tous les jours des Français libres oubliés, alors qu’en écrivant Tamari’i volontaires, j’avais étudié plus de 700 dossiers de soldats. L’histoire est ainsi, c’est ce qui stimule la passion. Elle n’est pas figée. Pour cela, j’ai consulté les dossiers de toutes les classes d’âges à être mobilisées en 1940 soit au centre du service national, soit aux archives territoriales. Or, dans le cadre d’un nouveau chantier dédié aux Poilus Tahitiens, en étudiant plus de 1 500 dossiers de Poilus Tahitiens, je découvre que beaucoup d’entre eux ont rengagé dans la France libre en 1941. Excepté les six partis avec le Bataillon du Pacifique, je ne connaissais pas tous les autres. Leurs noms ne sont effectivement pas sur la stèle. L’Histoire des Tahitiens de la France libre a donc été réécrite. Il est surprenant que les autorités compétentes n’aient pas vérifié et homologué le choix des Tahitiens libres de la stèle. La question qui se pose est de savoir qui a finalement autorité pour le faire ? Jean Tracqui qui a été un Français libre pourra s’interroger. Il s’est engagé comme ses trois frères. Mais l’oubli, c’est peut être le destin des survivants de la France libre dont son histoire est racontée à la page 66 du livre « Tamari’i volontaires. 

    Contactée à ce sujet, l’association des anciens combattants, reconnaît sa méconnaissance historique. Éric Noble a alors précisé que la liste pourrait être complétée.

    Jennifer Rofes

    Source et crédit photo :   Article de la Dépêche de Tahiti.pf
     


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  • * LE PRADET, 15e Ville à soutenir le projet "Villes et Villages Libres"...

     

    La Fondation B.M. 24 Obenheim est heureuse de vous informer que la Ville du PRADET en Provence soutient la communication du Projet "Villes et Villages Libres avec la 1ère D.F.L."

     

    Madame Brigitte Pefferkorn  remercie le Maire du PRADET,  Monsieur Hervé STASSINOS,  de s'associer à notre projet de mémoire et de relayer l'article sur les combats de la D.F.L pour la Libération de sa ville. 

     

    Retrouvez  l'article n°  7

    22-23 Août 1944 - La prise du Massif du Thouar, de la Garde et du Pradet par les Bataillons de Marche et le 1er Régiment de Fusiliers Marins  Résumé

     

     


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    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Mardi 30 juin 2015 s’est déroulée la cérémonie de dissolution du 1er régiment d’artillerie de marine, elle était présidée par le Général d’armée Jean-Pierre BOSSER, chef d’état-major de l’armée de terre.
    Les chefs de corps et gardes aux emblèmes des autres unités de la 1ère brigade mécanisée étaient présents.


    Après les honneurs rendus à l’étendard, le CEMAT et le colonel MALOD ont effectué une dernière revue des troupes puis avec le général BELLOT DES MINIERES, commandant la 1ère brigade mécanisée, ont procédé à une remise de décorations. Le colonel MALOD a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur, le SCH E. a été décoré de la médaille militaire, le CBA B. a été fait Officier de l’ordre national du mérite, l’ADC E. a été fait Chevalier de l’ordre national du mérite et le LTN M. s’est vu remettre l’insigne des blessés de guerre.


    A l’issue de la lecture de l’ordre du jour faite par le Général d’armée BOSSER, les troupes du 1er régiment d’artillerie de marine ont effectué devant les autorités civiles et militaires, beaucoup d’anciens du régiment, un dernier défilé sur la place d’armes du quartier Corbineau avant de se mettre en place pour le cérémonial de remise de l’étendard qui a été roulé par les 3 présidents de catégories, mettant ainsi un terme à 323 années d’existence du régiment.


    L’étendard et la mémoire du 1er de l’Arme seront confiés au 11ème RAMa (stationné à La Lande d’Ouée en Bretagne) lors d’une cérémonie prévue au musée des troupes de marine à Fréjus (crypte des emblèmes) lors de Bazeilles (31 août-1er septembre 2015).

    1er RAMa

     

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    Quelques photographies des temps forts de  la cérémonie issues de l'Album du 1er RAMa (service Communication), et des clichés pris par Christian Martel.

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

     

    CEREMONIAL DE REMISE DE L'ETENDARD

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    De gauche à droite, 3 Anciens du 1er R.A. : Jean-Mathieu BORIS, Jean GILBERT et Pierre GAUTHIER- Cliché Christian Martel

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Christian Martel, F. Roumeguère et Jacques VANOTTI (Ancien du B.M. 21)

    cliché Pascal Vanotti

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    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

     

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015Cliché Christian Martel

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Cliché Christian Martel

     

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    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Cliché Christian Martel

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Cliché Christian Martel

    Ils sont entrés sur la pelouse en entonnant le chant des Tamari'i Volontaires du  Bataillon du Pacifique, autre unité "de Marine".....

     


    Les Tahitiens du 1er RAMa lors de la cérémonie... Vidéo Christian MARTEL

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Intervention de Monsieur COHEN - Cliché Christian Martel

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Intervention de Monsieur Jean-Mathieu BORIS

    "Alors que ce régiment va être dissous, il m’a paru nécessaire de vous parler de celui qui l’a créé, Jean-Claude Laurent Champrosay

    Né en août 1908 au Havre, Jean-Claude Laurent-Champrosay, Saint-Cyrien, Lieutenant en 1931, part pour le Maroc en 1932 et rejoint le Régiment d’Artillerie colonial du Maroc pour les dernières opérations de pacification de la région autour du Bou Gafer.

    Lors d’une attaque nocturne sur sa batterie le 6 août 1933, il est blessé grièvement et sa conduite lui vaut, à 25 ans, d’être chevalier de la Légion d’Honneur.

    A l’armistice de juin 1940. Refusant la défaite, il convainc la majeure partie de ses bigors de l’accompagner dans cette voie et passe avec l’essentiel de sa batterie en Gold Coast (aujourd’hui Ghana), puis au Cameroun où il s’engage dans les FFL, concrétisant ainsi sa réponse à l’appel du Général de Gaulle.

    A partir de janvier 1941, tous les artilleurs de la France libre en Afrique sont placés sous ses ordres au sein de la Brigade d’orient et participent aux opérations en Erythrée. Ses qualités d’artilleur et de chef se révèlent lors des combats de Keren et Massaoua.

    S’en suivent en juin 1941 les combats de Syrie, la prise de Damas et sa promotion, à 33 ans, au grade de chef d’escadron. Avec, les volontaires de toute l’Afrique et les ralliés des anciennes forces du Levant, Laurent-Champrosay forme alors le 1er Régiment d’Artillerie des Forces Françaises Libres qui va prendre part à tous les combats de la 1re Division Française Libre.

    La campagne de Lybie débute en janvier 1942 par des patrouilles et se poursuit le mois suivant avec l’occupation de la position de Bir-Hakeim. Dans ce réduit isolé, où la logistique des munitions est une préoccupation permanente, ce chef né est un des grands hommes de la défense victorieuse contre l’Afrika Korps, du 27 mai au 11 juin 1942. Après avoir largement contribué à la déroute initiale de la Division blindée italienne Ariete, il est au cœur des combats du mois de juin face à Rommel à un moment où la valeur militaire des défenseurs s’exprime complètement et permet de maintenir intactes les positions, alors que tout semble compromis. Il est donc normal qu’à l’issue de la sortie victorieuse du 11 juin 1942, Jean-Claude Laurent-Champrosay soit distingué à trois reprises : par la Croix de la Libération tout d’abord, puis par la DSO (Distinguished Service Order) britannique et enfin par la promotion au grade de lieutenant-colonel.

    En novembre 1942, il continue le combat avec son régiment à El Himmeimat, lors des opérations préliminaires de la bataille d’El Alamein, sur un terrain extrêmement difficile pour appuyer l’attaque de la 1re BFL. Durant les combats de Tunisie en mai 1943 dans le secteur de Takrouna, le 1er RAFFL se distingue, une fois de plus, et tire en cinq jours près de 26000 obus. Au cours de l’été 1943, le régiment est réorganisé en Tripolitaine et équipé de matériel américain.

    Le lieutenant-colonel Laurent-Champrosay, commandant l’artillerie divisionnaire de la 1re DFL ainsi que le 1er RAFFL débarque en Italie fin avril 1944 ;  la conduite du régiment contribue de façon décisive aux victoires successives de la DFL. Rome libérée est traversée le 10 juin et la poursuite sur Sienne continue.

    Une mission de reconnaissance, sur la route de Scotto Mortée, le 18 juin 1944, sera fatale à Jean-Claude Laurent-Champrosay, sa jeep explosant sur une mine. Transporté à l’ambulance chirurgicale dans la région d’Acquapendente il décède le lendemain des suites de ses blessures et est inhumé à Rome.

    Il est promu colonel par décret du 16 avril 1945 pour prendre rang le 15 juin 1944, il était Commandeur de la Légion d’Honneur, Compagnon de la Libération par décret du 9 septembre 1942, Croix de guerre 39/45 avec cinq citations, Croix de guerre des TOE avec une palme, titulaire de la Croix du Combattant 39/45, de la Médaille des Blessés, de la Médaille Coloniale avec agrafes « Maroc », « Libye 1942 », « Bir-Hakeim », de la Médaille d’Honneur du Mérite Syrien de la Distinguished Service Order".

     

    Jean Mathieu BORIS

     

    * 1000 personnes à Chalons pour célébrer les adieux du 1er RAMa le 30 juin 2015

    Cliché Christian Martel

     

    L'un des officiers du 1er RAMa nous avait confié avant la cérémonie " oui, ce sera un enterrement, mais un enterrement de première classe..."

    Au moment de se séparer le 1er RAMa nous a offert un grand moment d'union, de partage, de dignité et de fierté.

    Les sourires masquaient sans doute la tristesse, sauf au moment solennel et bouleversant  du cérémonial de  la remise de l'étendard...

    Un immense Merci au Lieutenant colonel MALOD et à l'ensemble des personnels du 1er RAMa qui nous ont permis de vivre ce moment inoubliable en présence des Anciens du 1er RA et de la D.F.L., et de leurs descendants. Avec une pensée pour Blandine Bongrand Saint Hillier qui était hospitalisée, mais se remet de son opération....

     

     

     

     


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  • Jean Marianne, entouré de ses filles Dominique et Nathalie, de son petit-fils Antoine, écoute le discours de M. Heissat./Photo R Springinsfeld.

    Jean Marianne, entouré de ses filles Dominique et Nathalie, de son petit-fils Antoine, écoute le discours de M. Heissat./Photo R Springinsfeld.

    Un hommage tardif mais ô combien mérité ! Voilà ce que pensaient les amis de Jean Marianne qui recevait samedi l'insigne de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur pour faits de guerre. C'est en présence du sous-préfet M.Costaglioli, du vice-président de la région M. Gaits, du maire M. Loudet, du commandeur de la Légion d'honneur M. Jean-Marie Heissat, du colonel Vire (SMLH de Lannemezan et des 4 Vallées), de M. Claverie (président des anciens combattants), de M. Matyn (représentant des anciens de la gendarmerie), des porte-drapeaux, de sa famille et de ses proches que Jean Marianne, âgé de 93 ans, était décoré avec pour parrain son ami, lui aussi évadé de France Marcel Latour. Soixante-dix ans après, donc, cette reconnaissance donnait lieu à une cérémonie émouvante au monument aux morts. Une émotion qui s'amplifiait ensuite lorsque MM. Loudet, Heissat, Vire, Latour et Costaglioli retracèrent la vie et les faits d'armes de M. Marianne. Evadé de France pour fuir le STO (Service du travail obligatoire en Allemagne) en 1943, Jean passe en Espagne où, arrêté, il est incarcéré à Lérida dans des conditions qui lui laissent encore un très mauvais souvenir. Libéré, il rejoint Casablanca au Maroc puis Alger où il s'engage dans la 1re DFL (Division française libre) commandée par le général Brosset intégrée à la 1re armée française dite Rhin et Danube du général De Lattre de Tassigny. Pour libérer la France, il participe à la campagne d'Italie, se bat à Monte Cassino*. S'ensuit la libération de la Corse, le débarquement en Provence (15 août 1944), la libération de Cavalaire. Jean se bat ensuite dans les Vosges, en Alsace, dans les Hautes-Alpes avant de revenir sur les côtes Atlantique pour libérer la «poche» de Royan. Mémoire intacte, Jean Marianne conta quelques anecdotes de cette période difficile notant «que c'était grâce à ces actes de courage que nous sommes français» et que cette reconnaissance arrive bien tardivement. Logique mais discret et sans amertume, Jean Marianne, qui a aussi donné 36 ans de sa vie en tant qu'élu, méritait bien ce respect et l'insigne de la Légion d'honneur qu'il portait avec fierté lors du «pot» de l'amitié offert par la municipalité.

     

    Raymond Springinsfeld, La Dépêche du 1er juillet 2015

    (*Plutôt au GARIGLIANO pour la D.F.L. !)

    Article publié sur FB par Laurent Laloup

     

    3 Anciens du B.M. 24 ont été antérieurement décorés dans l'Ordre de la Légion d'honneur LIEN


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