• Notre relation des combats le long du parcours de la 1ère D.F.L. marque une pause pour s'intéresser à un évènement majeur survenu dans l'histoire de la Division : la relève des soldats de l'Empire à l'automne 1944 dans les Vosges.

    En effet, comme le souligne le général Yves Gras, le remplacement des Tirailleurs africains par de jeunes Français à la fin du mois d'octobre 1944 va modifier profondément la physionomie de la 1ère D.F.L. Il concerne 5 Bataillons de marche coloniaux ainsi que des éléments de l‘Artillerie, du Train et du Bataillon médical : 6.000 hommes en tout, auxquels s'ajoutent les 275 Tahitiens et Calédoniens du Bataillon d’Infanterie de Marine et du Pacifique qui ont survécu aux combats du Bataillon depuis 1941. La relève quant à elle  est réalisée par des engagements individuels et l'intégration d'unités F.F.I. ayant valeur d'une compagnie ou d'un bataillon.

    La publication récente de l'ouvrage de l'historien Eric Jennings "La France Libre fut africaine" (éditions Perrin/ministère de la Défense) nous incite à revisiter le rôle essentiel tenu par l'Afrique dans la vision politique et stratégique du général de Gaulle, incarnée par la France Libre et  la résistance extérieure. Sans l'engagement de ces territoires, le recrutements des soldats africains, et la contribution à l'effort de guerre de leurs populations civiles, la marche de l'histoire et particulièrement la place de la France dans la victoire aux côtés des Alliés n'eussent pu être à la hauteur de cette ambition.

    Etape n° 21- La relève des Tirailleurs africains et des Pacifiens par les F.F.I.

    Comment honorer la mémoire de ces combattants africains qui n'ont laissé que rarement de témoignages écrits de leur épopée ? Le parcours de quelques uns d'entre eux au sein de la D.F.L., de ceux qui furent faits Compagnons de la libération par le général de Gaulle, mérite à cet égard d'être rappelé. Originaires du Tchad, du Mali, de l'Oubangui-Chari, et du Cameroun, Dominique KOSSEYO, Georges KOUDOUKOU, Yorgui KOLI et leurs camarades furent des premiers combats et des premières victoires, au Gabon, en Erythrée, en Syrie et en Libye...

    Etape n° 21- La relève des Tirailleurs africains et des Pacifiens par les F.F.I.

    Journal du cameroun.com

    Etape n° 21- La relève des Tirailleurs africains et des Pacifiens par les F.F.I.

    Yorgui KOLI - Ordre de la Libération

    Au moment où s'effectue la relève au sein des Bataillons de Marche, certains de leurs compagnons d'armes français témoignent, comme  Alexis le GALL (B.M.5)  : "  Brusquement, en ce jour de séparation, le B.M.5 perdait toute son âme et tout ce qui en avait fait, jusque-là, une unité si profondément africaine, mais aussi si unie et si familiale. Avec eux disparaissaient ces trois années et demie de vie commune : le camp d'Ornano, Alamein, la Libye, Takrouna mais aussi tous ces souvenirs des assauts d'Italie, du Mont Redon etc... dans lesquels ils avaient représenté l'essence même de notre ardeur et les raisons de nos réussites et de nos succès. Ce fut un jour d'enterrement et de cafard ». 

    Ou encore Henri BEAUGE, à travers l'évocation de la  figure symbolique  de son ordonnance BOLBAYE : "Dans soixante ans, qui se souviendra de cette dette ? Qui parlera de  Bolbaye ? ».

    Etape n° 21- La relève des Tirailleurs africains et des Pacifiens par les F.F.I.

    Jean COQUIL (B.M. 5)

    La relève des volontaires du Pacifique, Tahitiens et Néo-calédoniens, évoquée à travers les témoignages recueillis par Jean-Christophe Teva Shigetomi dans son ouvrage Tamari'i volontaires (à paraître au cours de l'été 2014)  , s'effectue dans des conditions singulièrement différentes :  les Tamari'i sont dirigés sur la capitale en octobre 1944 afin d’assurer la garde du gouverneur militaire de Paris, le général KOENIG, qui fut  leur chef de guerre de Libye et de Bir Hakeim.

    Dans un régime "de  permission permanente", ils  vont  s’installer plus de dix mois à la caserne de la Tour-Maubourg, seront accueillis par  les parisiens, un comité d’accueil océanien s'étant même créé. Les volontaires qui ont abandonné  les armes renouent avec les guitares qui ont fait leur légende... et se font remarquer par un certain Django Reinhardt...  

     

    Etape n° 21- La relève des Tirailleurs africains et des Pacifiens par les F.F.I.

    Fonds Jean Tranape

     

    Le défilé du 18 septembre 1945 à l'Arc de triomphe marque l'adieu du Bataillon à Paris. Les Pacifiens embarqués à bord du Sagittaire arrivent en héros  à Tahiti le 6 mai 1946, 5 ans jour pour jour  après leur départ !

    Roger Ludeau : «… dans le lagon où nous venions d’entrer, des dizaines de pirogues et de vedettes, plus fleuries les unes que les autres, nous font escorte. Sur les quais, c’est la foule des grandes circonstances ».

     

    Etape n° 21- La relève des Tirailleurs africains et des Pacifiens par les F.F.I.

     Fonds Jean Tranape

     

     Ainsi se tourne l'une des grandes pages de l'histoire de la France Libre, tandis que la guerre va s’intensifier dans les Vosges et que déjà s'effectue non sans difficultés la relève des soldats de l'Empire  " ce sont des combattants du Maquis et des F.F.I. et de jeunes engagés de toutes nos provinces de France qui vont donner un nouvel aspect à la Division, lui permettant de vaincre et d'être présente à la  Victoire".

     

    Le général Saint Hillier dresse un aperçu des forces combattantes F.F.I. intégrées à la D.F.L., et parmi elles :   le 11ème Cuirassiers issu du Maquis du Vercors, pour partie versé en soutien porté des Fusiliers Marins et des T.D. des chasseurs d'Afrique, et pour partie aux Bataillons de Marche 21 et 24. Le Bataillon de Chambarand (Maquis de l'Isère) va quant à lui constituer la Compagnie Chambarand au sein du Bataillon de Marche n° 4.

     

    Comment va s'effectuer cette "synthèse" - ou cet "amalgame" - entre combattants de l'intérieur et de l'extérieur, au sein d'une Division farouchement attachée à son passé et à son identité ?

     

    De l'aveu même de Pierre DEVEAUX (Chambarand) : "ces vieux briscards venus d'Afrique se méfient un peu. Ils savent que nous sommes d'anciens F.F.I. qui ont pratiqué la guérilla avec courage, certes, mais qui ne sont pas encore de vrais soldats ". 

    Ce que confirme Alexis Le GALL (B.M. 5)  :" Il leur manquait d'abord, c'était évident, le minimum de connaissances militaires indispensables au bon déroulement des combats. Mais il leur manquait également la force physique et la résistance nécessaires à cette dure vie de plein air. L'instruction, nous allions nous en charger mais la résistance physique n'allait pouvoir venir que petit à petit, alors qu'il nous était impossible d'attendre".

     

    Peu à peu, la méfiance se lève, les nouveaux combattants font leurs preuves et les liens d'amitié et d'estime réciproques se nouent,  comme le souligne Gérard GALLAND (11ème Cuir), rapportant les propos élogieux du Commandant BARBEROT (R.F.M.) à l'égard des anciens du Vercors ...

     

    Mais si la Division change ainsi de physionomie pour la troisième fois de son histoire, elle n'en conserve pas moins  son caractère, affirme le général Saint Hillier...

     

    Le combat pouvait continuer, il était loin d'être terminé à l'aube de cet hiver 1944-1945....

    Nous retrouverons la semaine prochaine la 13 D.B.L.E dans "l'enfer" des combats autour de Rochesson du 3 au 7 Novembre 1944...

     

    Télécharger "La  Relève des Tirailleurs et des Pacifiens par les F.F.I. »

     


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  • Fin septembre 1944, la limite du secteur Nord de la D.F.L. est reportée à la ligne Lure-Malbouhans-Fresse-Belfahy- col de la Chevestraye. Les 1er et 2ème Bataillon de Légion Etrangère relèvent la 1ère D.B. dans le secteur Fresse-La Chevestraye.  Mission est donnée aux Légionnaires le 2 octobre d’opérer une action de diversion sur le Col de la Chevestraye pour appuyer l'attaque qui se déroule sur Ronchamp.

    De coûteuses attaques vont être conduites pour reprendre le col entre prises et contre-attaques ennemies, particulièrement sur la « fameuse " cote 792 : récit de André-Paul COMOR et extraits des carnets du Lieutenant-colonel Brunet de Sairigné...

     

    Gabriel Brunet de Sairigné - Source : André-Paul Comor

    Les hauteurs du col de la Chevestraye seront finalement enlevées par un bataillon ukrainien, le B.U.K., 3ème Bataillon du 1er régiment d'infanterie de la 30ème Division de Waffen S.S., qui avait rejoint un Maquis de la Haute Saône à Noidans en septembre 1944, après avoir massacré son encadrement allemand...

    Groupe d'Ukrainiens » du B.U.K. C.P :  http://forum.ottawa-litopys.org

    Le B.U.K vient alors renforcer l’action de la Légion à la surprise des Légionnaires : « Quelle n'est pas la surprise de ces hommes blasés (...)de voir descendre du camion une forte compagnie de renfort en  uniforme et équipement allemands ! Il s'agit d'éléments du Bataillon ukrainien ou B.U.K., rallié au maquis de Haute-Saône le 27 août 1944. Détachement d'allure surprenante dans une guerre décidément insolite ! Mais comment ne pas accueillir avec un certain contentement ces combattants alors que l'offensive piétine depuis quatre jours et que la liste des tués, blessés et disparus s'allonge ! » (André-Paul COMOR)

    Courant octobre, les plus anciens officiers « Free French » font remonter au haut commandement leur irritation et rancœur extrêmes, estimant que la 13ème Demi-brigade de Légion Etrangère se trouve dans une déplorable situation physique et morale. Le général ARNAULT  écrit dans son rapport : « On ne comprend pas que le haut commandement lance à l'attaque : sans essence, sans munitions, sans chaussures, sans capotes, sans alcool,  sans « pinard », une troupe qui a fait ses preuves et se bat sans arrêt depuis 1939, une troupe qui voit les éléments qui la relèvent, au fur à mesure de son avance, rester stationnaires ou abandonner le terrain si chèrement acquis (...). Cadres et troupe commencent à être las de se battre dans de mauvaises conditions, pour libérer des gens qui ne leur en sont aucun gré (...). Le moral est bas, très bas, et le responsable de cet état de choses est, pour tous, le haut commandement ».

    Par ailleurs, la Légion avait également  pour mission de rétablir la liaison avec le  Bataillon de Marche 24  (4ème Brigade de la 1ère D.F.L.), ce qui se réalisera le 3 octobre, à la hauteur de la Houillère.

    Etape n° 20 - 29 Septembre-8 Octobre 1944 : Les Légionnaires à l'attaque du Col de la Chevestraye

    Parmi nos grands témoins du Bataillon de Marche 24, Pierre GRANIER raconte : « Tout le monde tire à la fois, les Allemands, les Français, des rafales claquent de tous les côtés, des grenades éclatent, ça sent la poudre, l'humus et le bois mouillé, et toujours cette pluie qui coule sur le casque, pénètre dans le cou sous le col de la capote, s'insinue le long du dos, entre les fesses, le long des jambes, pour rejoindre dans les godasses une autre eau venue du sol et qui clapote hargneusement. Dans les bois, on a toujours l'impression d'être encerclés. On se plaque au sol, on riposte, parmi les cris des blessés, les râles des mourants. Mais on avance quand même, par bonds, ou en rampant. Comme des Sioux, on est couverts de branchages, et les Allemands aussi, comme le montrent les cadavres qu'ils laissent sur place en se repliant »

    Le secteur du Col de la Chevestraye conserve encore aujourd’hui  quelques vestiges de cette période, comme en témoignent les photographies d’Alain Jacquot-Boileau (arbres gravés, casques, « trèfles »,...) sur le circuit du souvenir « Roc du Plainet-col de la Chevestraye » entretenu par le Comité cantonal du Souvenir Français de Champagney - qui en est à l’initiative -  ainsi que l'indique Monsieur Serge Robert son président.

    Crédit photo : Alain Jacquot-Boileau

    La Compagnie B.M.4 Chambarand viendra s'installer dans le secteur du Larmet et du Roc du Plainet entre la fin octobre et le 7 novembre : un témoignage de Pierre DEVEAUX nous restitue le quotidien des hommes de la compagnie.

    Une plaque apposée sur l’ancienne Mairie de Fresse rend hommage aux combattants de la 1ère D.F.L et de la 1ère D.B. :

    Crédit photo : Serge Robert

    A compter du 10 octobre 1944, la mission de la D.F.L. devient purement défensive, consistant  à tenir le plus grand front possible avec le minimum d'éléments, pour libérer le maximum de moyens au profit de l'attaque en cours dans le Nord menée par la 3ème  D.I.A. et la  1ère D.B.

    Nous profiterons de cette pause, avant de retrouver la "13" à Rochesson au mois de novembre, pour consacrer notre prochain article à un évènement majeur dans l’histoire de la D.F.L., survenu entre octobre et novembre 1944 : le départ, parmi les tout premiers Français Libres, des Tirailleurs africains des Bataillons de Marche et d’une grande partie des Tahitiens et néo-calédoniens du Bataillon du Pacifique, progressivement remplacés par les F.F.I. ...

    Télécharger « 29 sept-8 octobre 1944- La 13 DBLE au Col de la Chevestraye.pdf »

    Article révisé le 06/07/2014


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    • LOT-ET-GARONNE : FRANCIS RUFFIER-MONET INVITE AUX CEREMONIES DU D-DAY

    6 Juin - Les échos du D-Day vus de la D.F.L Sud...

    6 Juin - Les échos du D-Day vus de la D.F.L Sud...

     

    • VAR MATIN : Un Niçois et un Toulonnais se souviennent de leur "D-Day"

    Dans dix ans, ils auront presque tous disparu. Aujourd’hui, ils sont encore une belle poignée à pouvoir témoigner. Un travail de mémoire parfois relayé par leurs descendants.

    Jour J pour les commémorations du 70e anniversaire du débarquement en Normandie. Malgré les décennies qui passent, ils seront encore 1800 vétérans, tous très âgés, à honorer la mémoire des soldats alliés morts le 6 juin 1944 sur les plages de cette France qu'ils venaient libérer.

    Le débarquement est un succès mais il a un prix : 10 000 morts parmi les 132 000 soldats Américains, britanniques, Canadiens qui ont combattu ce jour-là. Parmi les premiers à affronter la mitraille nazie, 177 Français, conduits par Philippe Kieffer. 10 sont morts le 6 juin dont Augustin Hubert qui a donné son nom aux commandos marine basés à Saint-Mandrier.

    Une poignée de ces combattants de la France libre sont encore là pour témoigner. À de rares exceptions, ils auront disparu en 2024, quand le 80e anniversaire sera célébré. Pour ces soldats de la mémoire, cette commémoration est la der des ders. (...)

    Lire l'intégralité de l'article  sur VAR MATIN du 6 Juin

    Guy Charmot : « Foncer sur Paris »

    J'étais alors avec mon bataillon dans le nord-est de l'Italie. Nous avons su tout de suite que les Alliés débarquaient en Normandie. Nous nous sommes dits : si les Anglo-Américains piétinent en Normandie et sur la Manche, il faut que nous foncions à toute vitesse pour arriver à Paris avant eux (rires). Nous sentions que nous approchions de la fin de cette guerre. J'ai dû attendre le 17 août pour débarquer à mon tour. C'était en Provence : je me souviens encore de l'odeur des pins de mon enfance que je retrouvais ».

    Crédit photo DR- Var Matin

    Guy Charmot est alors le médecin du bataillon de marche numéro 4, engagé dans des combats très durs au nord de l'Italie. En juin 1944, De Gaulle le décore pour plusieurs actes courageux.

    À 99 ans, ce Toulonnais devenu après-guerre un spécialiste des maladies tropicales, vit à Marseille.

    Jean Biestro : « Premiers à s’élancer »

    Crédit photo DR- Var Matin

    « À 7h30, premiers à s’élancer à l’assaut de la plage de Riva Bella, les Français se jetèrent hors des vedettes, parmi de hautes vagues, avec de l’eau jusqu’à la poitrine. Les Allemands, de leurs fortins, avaient beau jeu pour nous prendre pour cibles. Aussi beaucoup des nôtres s’écroulèrent-ils dans l’eau. Mais nous étions tellement “gonflés” que nous continuâmes notre marche, bien que les deux chars débarqués qui devaient appuyer notre action, fussent mis rapidement hors de combat. Nous les vîmes brûler sous nos yeux. » (Extrait de son témoignage dans Liberté en 1946.)

    Membre du commando Kieffer, ce Niçois est décédé en Angleterre en 1985. Sa famille vit toujours à Nice. « C’était un homme formidable mais aussi très discret », explique son petit-neveu Didier Blengino qui veut poursuivre « le travail de mémoire ».

    Grièvement blessé pendant les combats, il a dû s’exiler outre-Manche après la libération pour trouver du travail.

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  • Le Musée de l'Ordre de la Libération nous prie d'annoncer la présentation du livre "Toujours Français Libre" en présence de son auteur : Fred Moore.

     

    10 Juin 2014 - A la rencontre de Fred Moore au Musée du général Leclerc à Paris

    10 Juin 2014 - A la rencontre de Fred Moore au Musée du général Leclerc à Paris

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    Les mémoires de Fred MOORE, qui fut le dernier chancelier de l'Ordre de la Libération, actuellement délégué au conseil national des villes compagnons de la libération,  viennent de paraître.

    Fred Moore a été  Ancien du 1er Régiment de Marche des Spahis Marocains   de la 1ère D.F.L avant que le RMSM ne rejoigne  la 2e Division Blindée  (Biographie)

    "Alors Moore, toujours Français Libre" ?

    Télécharger « bon de commande.PDF »

     


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    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin) inaugurée à Paris

    En cette année de commémoration de la première guerre mondiale et des 70 ans des combats de la libération, l’exposition Tamari’i volontaires, rend hommage aux combattants polynésiens qui par deux fois, ont porté secours à la « Mère patrie ».
    Jean-Christophe Teva Shigetomi, président de l’association, «Les polynésiens dans la guerre», a entrepris un travail minutieux, exhaustif, pour retracer avec beaucoup de précision les destins individuels de tous ces combattants dont les sacrifices étaient voués à l’oubli.
    Leur épopée devait être racontée au-delà des seuls faits historiques, car de par leur chaleureuse humanité et leurs qualités au combat, ils ont su marquer profondément la mémoire de ceux qui les ont croisés.
    L’exposition présentée à Paris (
    28 Boulevard Saint Germain) propose une trentaine de panneaux illustrés d'extraits du livre "Tamari’i volontaires, les Tahitiens dans la seconde guerre mondiale", à paraître en août 2014 :   de courts textes, des photographies quasi inédites issues de fonds familiaux mais aussi des aquarelles réalisées par Jean-Louis Saquet, lorsque la photo n'existe pas. 

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    QUELQUES IMAGES DE l'INAUGURATION DE l'EXPOSIIION, proposées par Blandine Bongrand saint Hillier

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    Jean-Christophe Teva SHIGETOMI

    Télécharger le discours de Jean-Christophe Teva Shigetomi

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    Gérald Huioutu, Brigitte Girardin, Représentante spéciale des autorités de la Polynésie française à Paris, G. Pau Langevin, Ministre des Outre-mer, Mme Chansin, Mme Sophie Elizéon, Déléguée interministérielle pour l'égalité des chances des Français d'Outre-mer, Eric de Cugnac, membre fondateur, représentant permanent de l'association Les Polynésiens dans la guerre.

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    Intervention de Madame CHANSIN, Ministre de la santé, de la protection sociale généralisée et de la fonction publique ; Jean-Christophe Teva SHIGETOMI et  Gérald HUIOUTOU Chef de service de la Délégation de la Polynésie française

    Télécharger le discours de Madame Béatrice CHANSIN

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

     

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

     

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    Le créateur et"Père" du Bataillon du Pacifique, Félix BROCHE

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin) inaugurée à Paris

    Les Tahitiens ont servi dans d'autres grandes armes de la France Libre : ci-dessous, évocation des  FAFL et des SAS  tahitiens :

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

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    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    Monsieur Francis RUFFIER-MONET et Madame PAU-LANGEVIN, Ministre des Outre-Mer

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

     François BROCHE, historien, Blandine BONGRAND SAINT HILLIER et Jean Christophe Teva SHIGETOMI, président de l'Association Les Tahitiens dans la guerre  Lien

    Retrouvez les affiches et  flyer d'annonce de l'exposition ICI

    FELICITATIONS AUX AUTEURS DE L'EXPOSITION  :

    Jean Christophe Teva SHIGETOMI et Jean-Louis SAQUET

    5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française

    Crédit Photo DR - Publiée sur Radio1.PF

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    ECOUTER LE CHANT DES TAMARI'I VOLONTAIRES

     5 Juin :  L' Exposition "Tamari'i volontaires" ( 5 - 26 juin)  a été inaugurée à la Délégation de la Polynésie française


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