• * 2 septembre 2015 - Les Polynésiens morts pour la France Libre honorés (La Dépêche.pf)

     

    Les Polynésiens morts pour la France libre honorés

    Article du 3 septembre 2015 de LA DEPECHE.PF

    proposé par Blandine Bongrand Saint Hillier

    La Polynésie française célébrait, hier, le 75e anniversaire du ralliement du fenua à la France Libre, en présence du haut-commissaire Lionel Beffre et du président du Pays Édouard Fritch. Photo : Marie Guitton

     

    À l’occasion du 75e anniversaire du ralliement de la Polynésie française à la France libre, le haut-commissaire Lionel Beffre et le président du Pays Édouard Fritch ont déposé, hier matin, des gerbes de fleurs devant le monument de la France Libre de Papeete.
    Le 2 septembre 1940, le fenua avait rallié la France libre après un référendum sans appel : 5 564 voix pour le général de Gaulle, et seulement 18 contre. Les volontaires polynésiens s’étaient alors engagés au sein d’un corps expéditionnaire pour combattre à des milliers de kilomètres de leurs îles. “Bir Hakeim, Monte Cassino, Toulon, Belfort, l’Alsace… Peu d’unités ont été autant exposées que le Bataillon d’infanterie de marine du Pacifique. Il eut le privilège d’être décoré de l’Ordre de la libération. Il fut aussi l’un des bataillons les plus décimés”, a rappelé hier Philippe Leydet, directeur de l’Office national des anciens combattants (Onac) en Polynésie française.
    Quatre-vingt-huit noms de soldats polynésiens tombés pour la France libre ont été lus devant les représentants des institutions du Pays. De nombreux autres ne sont toujours pas connus. “L’engagement des anciens est ancré dans la mémoire du fenua, affirme Philippe Leydet. Mais il faut que les familles qui pensent que leurs aïeux sont morts pour la France nous apportent leurs dossiers.”
    Plus de 3 000 ressortissants polynésiens sont déjà inscrits à l’Onac, qui regroupe les anciens combattants, mais aussi les pupilles de la Nation ou les ascendants des soldats qui meurent dans les guerres où la France est partie prenante.
    “Il n’y a pas une famille polynésienne qui n’ait pas un parent, un cousin, qui ait été concerné à une époque ou à une autre, quel que soit le conflit”, assure Philippe Leydet.
    Tiare Teriierooiterai, présente hier aux côtés de son frère et de sa mère, rendait hommage à son père, décédé en mission à Sarajevo en 1999.

    Marie Guitton

     

     


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